Nous essayons de manger du poisson régulièrement car nous adorons.

Or hier, l'Elfe avait envie de raie.

Ce n'est pas du tout le même prix que le hareng mais là, aucun souci d'arêtes...

Difficile de ne pas les voir, les sentir.

Ma façon de cuisiner la raie est on ne peut plus simple.

Dans de l'eau frémissante-salée, je fais cuire mes morceaux d'ailes de raie jusqu'à ce que la chair se détache des arêtes-cartilage.

Pendant ce temps, je prépare ma petite sauce à base de beurre végétal et de citron -moitié de chaque-.

Je mets le beurre et le citron dans une casserole à feu doux et je bats énergiquement pour la sauce soit bien "liée" et à la fin, je rajoute des câpres -ou à défaut des cornichons-

Le tout servi avec des pommes de terre à l'eau, un pur régal...

Vous me direz que je cuisine que ce que nous aimons, et comme nous aimons à peu près tout, nous nous régalons à chaque fois.

Une recette vraiment à la portée de tout le monde.

Ici, nous continuons encore nos dernières petites améliorations et nous allons bientôt en voir le bout -enfin, je l'espère très fort- avant d'attaquer les autres pièces de la maisonnée qui attendent très docilement leur relooking.

Pas de scène de jalousie de leur part, elles savent que leur tour arrive et que le stock de vinaigre blanc est à portée d'ailes.

Après, il restera encore de la couture-papiers-peints...à faire.

Mais, j'ai un énorme souci, les tissus que j'avais regroupés pour en faire des voilages sont partis en promenade entraînant avec eux un livre d'anglais de Petit Sultan.

Je lance donc un avis de recherche car, mes tissus et ce livre sont mineurs donc, si jamais vous les croisez, indiquez-leur bien le chemin de la maisonnée

A vous tous une merveilleuse journée et que le rire et l'amour vous fassent vibrer tout au long de cette journée.

Be carefully,

Il y a de cela pas mal de temps, nous avions décidé avec la salamandre d'adopter un petit bébé toutes les deux.

Petit bébé que nous avions entreposé en bas de l'immeuble afin qu'il veille sur nous et nous sur lui.

Et puis, un jour la salamandre est partie vers une nouvelle maisonnée laissant la place à notre famille Tcheu.

Notre petit bébé est resté l'âme en peine tout seul, dans son coin avec pour compagnie la pollution-poussière-solitude.

J'ai résisté car à chaque fois que je passais devant lui, il me regardait de son oeil accusateur :

"C'était bien la peine d'être venu m'adopter pour maintenant, m'abandonner ainsi sur un recoin de marche..."

J'avais beau lui expliquer qu'il ne faisait pas l'unanimité dans le maisonnée, il opinait de la tête et faisait : "pfffff, trop facile l'excuse, tu n'es qu'une sans coeur-trollienne"

L'autre jour, Anaya que j'avais au bout du téléphone m'a rappelé à mes obligations et je suis partie chercher mon bébé que j'ai bien toiletté et que j'ai mis sur notre havre de paix...

Le plus extraordinaire dans cette histoire est que j'ai eu droit à ce style de réflexion :"et bien, il était quand même temps que tu le montes..."

Comme s'il ne pouvait pas le faire eux-mêmes, nom d'un troll !

Et tous les matins dorénavant, nous nous réveillons aux barrissements joyeux de notre bébé.

Et qu'importe ce qu'en pense le troll aux vélux !

Aujourd'hui, je vais encore continuer mes tris-rangements, mais la maisonnée s'est réveillée dans une douce odeur d'encaustique qui annonce que le plus gros est en train de se terminer...

Et j'ai intérêt à ne pas trop trainer car Petit Sultan a prévu d'inviter des copains afin de pendre la crémaillière de son tout nouveau domaine...

Et je n'oublie pas non plus que j'ai un Rassemblement à prévoir à la new-maisonnée.

Mais, en attendant, j'ai un Elfe tout heureux de tous ces rangements-vidages-purges-tris ce qui est préférable car, ils n'ont vu le jour rien que pour lui et son bien-être !

Je vous souhaite à tous une journée de féerie et je retourne sur mon escabeau attitré.

Be carefully, 

Pour une première, nous nous sommes régalés.

D'habitude, je ne fais jamais mon hareng fumé ainsi mais, à la demande de l'Elfe qui m'avait rapporté deux harengs fumés, j'ai testé et nous nous sommes vraiment régalés.

Rien n'est plus simple, j'ai fait cuire au four mes pommes de terre coupées en rondelles avec un peu de beurre végétale. -pommes de terre que je n'avais pas du tout assaisonnées-

Lorsque celles-ci ont été pratiquement cuites, j'ai rajouté mes harengs bien étalés, un filet d'huile et "re" au four.

Un pur délice !

Et pour une fois, personne n'est venu me dire : "j'aurai préféré ainsi" ou "pourquoi tu n'as pas fait comme cela ?"

Aussi incroyable que cela puisse vous paraître.

Et de plus, non seulement cette recette est à la portée d'un troll, mais en plus elle est économique à souhait.

Je vous souhaite une merveilleuse journée remplie de rires et de bonheur.

Be carefully,

Hier, comme à l'accoutumée, je triais-rangeais-purgeais dans nos nouveaux appartements parentaux toute concentrée à mon ouvrage et ce tout en papotant téléphoniquement avec Anaya, tellement plus facile d'oeuvrer ainsi.

Quand brutalement, une effluve est venue chatouiller-taquiner-énerver mes narines.

Je reconnais que sur le moment, je n'ai pas pu réellement l'identifier.

Juste cette suave saveur du "passé" de ma très douce planète.

Et puis, mes plumes-écailles de mes ailes se sont hérissées, signe révélateur à ne jamais prendre à la légère.

Malgré toutes les consignes de sécurité que nous devons suivre sur votre planète, j'ai volé illico presto, suivant cette arôme et j'ai atterri dans le new-bureau de l'Elfe.

Et là, HORREUR-STUPEUR !!!!

Le Grand Sultan et sa femme la Grande Sultane, des très Hauts Dignitaires là-basiens, parents de la Princesse Gamma en grand conciliabule avec l'Elfe et la Princesse Gamma et ce avec votre très grande technologie terrienne : l'ordinateur et le net.

La bienséance aurait voulu que je m'incline devant nos Sultans là-basiens mais mon coeur faisait bien trop "boum-boum"...

Oubliant toute étiquette, j'ai de suite demandé ce qu'il se passait...m'en doutant un tout petit peu.

Et de suite, mon coeur a fait "boum-clang-cling-boum". Mon sang a fait demi-tour, mes articulations machoiriennes se sont démantibulées...

  Quant aux restes, ce serait trop impudique de vous en parler

La sueur a perlé -comme si j'avais de plus besoin d'autres émotions autres que mon exercice physique pour tout ordonner-, et j'ai senti le moment où je n'allais plus pouvoir parler, ni respirer.

C'est la Grande Sultane qui a pris la parole la première :

-Nous sommes ici à la demande express de la Princesse qui a fait appel à nous pour notre "bénédiction" car le Grand Moment se précise !

Je sentis intérieurement que le couperet brandi depuis un moment allait bientôt me fracasser, mais essayant-concentrant vainement de reprendre ma respiration et de conserver la couleur de mes plumes-écailles, je m'apprêta à entendre le "redoutable"

Que pouvais-je faire d'autres, de toute façon ?

-Nous accordons notre autorisation à notre Princesse pour que celle-ci puisse prendre son envol hors de la maisonnée et nous sommes venus voir avec notre fille Gamma et l'Elfe comment cela est possible. Surenchérit le Grand Sultan, le mécréant.

Entre-nous, ils ne manquent pas de toupet nos Hauts Dignitaires : ils vous confient leurs enfants et après, un jour comme cela ils débarquent au sein de votre maisonnée sans vous prévenir pour vous annoncer, sans aucun respect-mesure-considération-remerciements, que leurs progénitures doivent vous quitter et que votre temps était fini.

Mais pour qui ils se prennent ?....

Je n'ai que cure de leurs titres de noblesse.

Etaient-ce eux qui étaient là quand nous étions dans les soucis ?

Là, la confiance avait bon dos et puis après on vous jette au rebus comme je suis prête à le faire avec certaines de nos vieilles affaires.

J'ai regardé la Princesse désappointée, les arguments m'ont manqué...

Je n'ai su dire : "c'est trop tôt, ce n'est pas le moment !"

Et elle, imperturbable m'a dit : "nous regardons juste comment pouvoir faire et si c'est possible, ne te fais pas de souci"

Sur ce coup-ci, j'ai béni votre système monétaire et je dois reconnaitre très humblement que j'ai remercié que n'ayions pas les moyens de lui offrir son petit studio indépendant actuellement.

Mais, je sais que ce moment ne va pas tarder à arriver, j'ai juste demandé à la Princesse de me laisser le temps de me préparer.

Avec la Princesse, nous avons traversé tant d'épreuves, de tragédies, de rencontres avec "..." comme nous les non-appelons sur notre planète.

Nous sommes tellement proches .

A bout d'arguments -mais très franchement, je n'en avais pas beaucoup- je lui ai juste dit :"tu veux m'abandonner"

  Très bête, je sais.

Et elle est partie dans son grand rire !!!

Bien sûr que la Princesse ne veut pas nous abandonner, juste s'envoler comme il se doit .

Et que dire !!!

Bien sûr, dans mon coeur, elle est toujours le petit bébé que j'allaitais, le jeune enfant tellement malade que personne n'osait rentrer dans ses appartements tellement que l'odeur de "pus" y était forte, la petite fille qui, avec son courage, a su remonter des pires traumatismes qu'un enfant puisse vivre...

Elle est toujours mon gros bébé que je veux encore pouvoir toujours dorloter-protéger-choyer -même si parfois je n'ai rien pu faire pour vraiment la protéger-

Bien sûr, ma fille tant aimée, tu vas t'envoler mais donne-moi jusque quelques jours-mois pour bien me préparer à cette idée.

Ma fille, tu sais que je ferai TOUT pour te permettre d'avoir ton petit studio mais permets-moi de verser ma larme sur ce moment que je redoutais tant.

Je t'aime, ma Princesse.

Et puis, ce n'est pas demain que tu déménageras !

Alors croquons à fond tous nos moments passés ensemble.

Et la distance ne changera RIEN à mon AMOUR !

Donc, j'ai encore le temps de m'habituer à ce new-new-new-vie... qui va bien finir par arriver.

Enfin, à ce nouveau départ-envol-grandissement : une new-new-new-vie comme un new-new-Doctor

A ma Grande Fille que j'aime.

Ta maman.

  Be carefully,

Quand on est en plein travaux, il ne faut pas oublier de se substanter histoire de tenir le choc.

L'Elfe avait une folle envie de bourguignon avec tout plein de gentilles carottes dedans.

Vous savez bien qu'en ce moment, il a légèrement tendance à se transformer!

Rien ne m'a été plus simple à faire.

J'ai fait revenir dans de l'huile, un bel oignon -et oui les "pas beaux", je les laisse aux trolls-, puis ma viande que je fais griller.

Je soupoudre le tout de maïzena puis, un peu d'eau avec un bouillon cube et une bouteille de vin rouge je "dilue" et je laisse mitonner à feu doux le temps qu'il faut.

A la fin, j'ai rajouté mes fameuses carottes et sur le haut de ma couscoussière, j'ai mis des pommes de terre que j'ai fait cuire ainsi à la vapeur.

Entre-temps, comme j'étais allé chercher des lardons et des champignons, je les ai rajoutés...

Tout simple, tout bête, arrangeable-adaptable-améliorable à souhait, l'idéal quand vous êtes sur un escabeau à l'autre bout de la maisonnée.

Et ce matin, lorsque nous étions parties avec la Princesse à l'agence matrimonial commander ses amoureux , l'Elfe a vu atterrir délicatement la Reine des Sylphes au milieu de la maisonnée avec une énorme brioche et des pains aux raisins au parfum du Roi des Sylphes au sein de ses ailes.

Transmission de pensées, transmission d'énergie.

Et pour la Saint Valentin, anniversaire de notre rencontre, l'Elfe aura une toute nouvelle maisonnée symbole d'une nouvelle vie.

A vous tous une merveilleuse journée et que l'Amour vous donne les ailes de la Joie et de la Vie.

Be carefully,